Réglages photo : SPP-CMM : Ma méthode pour ne plus rater vos images

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Soyez toujours prêt à photographier avec ma méthode SPP-CMM

Dans cette vidéo je vous présente ma méthode SPP CMM. Vous allez me dire, A quoi ça sert ? Et bien la méthode SPP CMM ça sert tout simplement à arrêter de se prendre la tête avec les réglages.

C’est une méthode que j’ai mise au point lors de mes formations pro et que j’ai développé dans les formations photo en ligne et dans mon livre Les bases de la photo avec un reflex paru aux éditions Eyrolles. La méthode SPP CMM permet d’anticiper les réglages afin d’être prêt au bon moment, au bon endroit avec les bons réglages. En gros… vous éliminez tout simplement l’essentiel des problèmes techniques avant même qu’ils n’arrivent.

SPP CMM, ce sont les initiales correspondant aux réglages que vous allez devoir effectuer. Mais, pour vous en souvenir, retenez simplement que SPP CMM, cela peut aussi vouloir dire : Si PaPa… Cherche MaMan… elle fait des photos.

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 Avertissement sur ma méthode SPP-CMM !

La méthode SPP-CMM est celle que j’utilise pour mes reportages professionnels mais c’est une technique qui reste malgré tout assez simple pour être accessible aux photographes débutants. C’est d’ailleurs précisément parce qu’elle est simple qu’elle est efficace. « Accessible aux débutants » cela ne veut pas dire pour autant que vous pouvez commencer à l’utiliser si vous ne connaissez rien du tout à la photo.

En fait je me suis rendu compte dans mes stages et surtout dans mes formations pro, qu’il y avait deux types de photographes.

Les grands débutants : ceux qui n’y connaissent vraiment rien et qui font tout en automatique.

Et les Puzzles : ceux qui ont lu plein de truc à droit à gauche, qui ont des notions de technique ou de vocabulaire photo mais qui n’ont pas une vision globale de la technique… et surtout aucune méthodologie de prise de vues.

Dans les deux cas il faut clarifier la finalité de chaque réglage et surtout apprendre à les utiliser de manière rapide et efficace. Autrement dit, remettre les choses dans le bon ordre.

La méthode SPP CMM permet de mettre en pratique d’une manière simple les réglages de base. Donc avant de vous lancer avec la méthode SPP CMM, je vous recommande vivement de voir ou revoir les bases de la prise de vues. Sinon vous n’allez pas comprendre chose.

La méthode SPP CMM : à quoi ça sert?

Photographier, c’est être au bon endroit au bon moment avec les bons réglages. Si vous n’avez pas les bons réglages, vous n’aurez pas un bon rendu ou pour le moins, vous n’aurez pas le rendu que vous souhaitez sur vos images. Mais si les réglages monopolisent toute votre attention, vous ne pourrez pas être attentif à ce qui se passe autour de vous et vous passerez à côté de votre sujet. Alors comment faire ?

Prenons l’exemple de la conduite. Souvenez-vous lorsque vous avez appris à conduire. Le fait de passer les vitesses et de jouer sur l’embrayage est souvent un cap difficile à franchir pour le conducteur débutant : On se mélange les pédales, on cale, on fait craquer la boite de vitesse… Pour vous en sortir, il vous a fallu apprendre les bons gestes et les répéter jusqu’à les faire sans plus y penser.

Ensuite, vous avez appris à anticiper les dangers de la route. Les panneaux de signalisation sont là pour vous aider : un virage un peu serré à droite ou à gauche est annoncé, un passage dangereux vous incite à ralentir… C’est la même chose en photographie.

Pour continuer avec l’exemple de l’automobile, lorsque vous conduisez votre voiture, vous devez garder les yeux rivés sur la route ou sur votre compteur et les deux mains sur le volant. Point important à rappeler, en photographie, lorsque je parle « d’ajuster les réglages » je parle des réglages de prise de vues qui se font dans le viseur. Et uniquement dans le viseur.

Si vous devez rentrer dans les menus de votre appareil photo, c’est exactement comme si vous deviez vous arrêter sur le bord de la route pour ouvrir le capot. On n’est plus dans le domaine du pilotage. On est dans le domaine de la mécanique. C’est bien, c’est même souvent utile, mais si vous êtes en prise de vues, ce n’est pas le moment du tout.

Comprenez bien que chaque fois que vous entrez dans les menus pendant une prise de vues, vous êtes hors course. Vous n’allez pas rater vos photos mais vous allez tout simplement passer à côté de votre sujet.

C’est pourquoi vous devez anticiper sur vos réglages en tenant compte de la situation.

La méthode SPP CMM est un moyen mnémotechnique qui va vous permettre de retenir l’ordre dans lequel vous devez aborder la prise de vues. Il s’agit d’une base de travail. Une fois que vous maîtriserez chaque paramètre, vous pourrez vous en détacher et suivre votre propre voie. Mais en attendant, en vous laissant guider par cette méthode, vous pourrez acquérir les bons gestes et les bons automatismes.

Première étape : SPP

La première étape, SPP, pour Sensibilité, Positionnement, Programme, doit être réalisée avant même de mettre le nez dans le viseur. Vous allez choisir la sensibilité ISO, puis vous positionner par rapport au sujet et enfin déterminer le programme d’exposition à utiliser.

En choisissant une sensibilité ISO adaptée à l’ambiance lumineuse, votre appareil sera en mesure de vous proposer un couple vitesse/diaphragme qui reste dans ses possibilités technique. Vous évitez ainsi les risques de surexposition, de sous exposition ainsi que les flous de bouger et flous de mouvement liés à des vitesses trop lentes.

Vient ensuite le positionnement : très important pour éviter les contrejour et anticiper sur les détails disgracieux sur les arrière plans.

Enfin, selon le rendu que vous souhaitez, vous pourrez laisser l’appareil ajuster le couple vitesse diaphragme avec le programme P, soit débrayer en semi auto pour affiner la profondeur de champ ou imposer une vitesse d’obturation précise. Soit enfin, choisir le programme d’exposition manuelle si vous pensez que c’est vraiment utile.

Si vous souhaitez rentrer dans le détails de chacun de ces réglages, je vous invite à vous procurer mon manuel de photo : Les bases de la photo avec un reflex paru aux éditions Eyrolles, dans lequel je détaille pas à pas, l’ensemble des réglages à utiliser. Vous pouvez également retrouver ces éléments dans ma Formation Photo complète sur mon site.

Grace à l’étape SPP, vous êtes en mesure d’exposer correctement votre image, sans surexposition ni sous exposition. Vous limitez les risques de flous de bouger, les flous de mouvements et les contrejours. Et, si votre sujet vous en laisse le temps, vous pouvez aussi affiner la vitesse ou gérer le flou d’arrière plan.

A ce stade, vous avez donc évité une grosse partie des erreurs. Et c’est pas fini !

Deuxième étape : CMM

La seconde étape, CMM, pour Cadrage, Mesure de lumière et Mise au point est plus active. Il ne s’agit plus seulement d’anticiper les réglages et d’éviter les erreurs mais de mettre en œuvre vos réglages le plus efficacement possible pour obtenir le résultat souhaité.

Le choix du Cadrage va vous permettre de peaufiner l’arrière plan et d’identifier les écarts de contraste. Cela va aussi déterminer la manière dont vous devrez mesurer la lumière et c’est également là que vous pouvez véritablement construire votre image et lui donner du sens. Là encore, les techniques de cadrage méritent un développement complet que vous pouvez retrouver dans mon Manuel photo. J’ai aussi conçu une formation en ligne spécifique pour traiter le sujet du cadrage et je vous invite à consulter les nombreux articles qui traitent du cadrage sur le Blog.

Une fois le cadrage choisi, vous pouvez laisser la cellule effectuer la mesure de lumière sur la scène ou utiliser la mémorisation d’exposition pour déjouer le piège du contrejour. Dans tous les cas, votre œil restera dans le viseur, rivé sur le sujet et contrôlant la vitesse et l’ouverture de diaphragme pour prévenir une vitesse trop lente ou ajuster la profondeur de champ. Là encore, tout se fait sans sortir le nez du viseur. C’est à nouveau exactement comme au volant d’une voiture. Pour savoir si la vitesse est bonne, on ne passe pas trois fois devant un radar pour voir s’il flash ou pas. On regarde le compteur et comme on a bien suivi les cours à l’autoécole, on sait si on est à la bonne vitesse ou pas.

Et bien en photo, on fait pareil ! On ne mitraille pas comme un gros bourrin. Non ! On regarde dans le viseur si la vitesse est bonne. Et On déclenche ou on ajuste les réglages. Si vous ne savez pas évaluer la vitesse, là encore, je vous invite à suivre ma formation photo : Sortez du Mode Auto !

Enfin, votre image étant cadrée et bien exposée, il ne vous restera qu’à ajuster la mise au point et à déclencher : SPP… CMM… Clic Clac… CQFD !

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