Je viens de terminer le livre « Une vision de la photographie » d’Albert Watson aux éditions Eyrolles.
Albert Watson est photographe en publicité, paysage et de portraits. Ses images font partie des collections permanentes de la National Gallery à Londres et du MET à New York.
Publié dans la collection Masters of Photography, ce n’est pas une master classique au sens où vous n’allez pas suivre un cours sur un sujet spécifique. Il s’agit plutôt de la vision du photographe sur la photographie à travers un retour d’expérience sur 50 ans de photographie professionnelle.
Albert Watson insiste sur l’importance de la culture artistique et le travail de recherche. Un nécessaire travail de documentation et d’imprégnation pour creuser ses sujets et coller au mieux à leur spécificité ou à leur personnalité. La finalité étant d’anticiper tout en restant réactif. Une approche artistique que je qualifierai de très anglo-saxonne et qui, vu d’ici, pourrait presque passer pour une démarche documentaire.
J’aurais deux regrets à la lecture de cet ouvrage.
D’abord de ne pas pouvoir suivre certains conseils comme de voyager, « lorsque c’est possible avec au moins quatre panneaux de 1,4 x 2,4 mètres noirs d’un côté et blanc de l’autre ». (En fait j’en ai bien deux mais la porte du studio est trop petite pour les faire sortir).
Ensuite, mais c’est le jeu de l’exercice de cet ouvrage, le processus créatif n’est pas toujours décrit avec autant de précision que je le souhaiterais : « Trouver la beauté que les autres ne voient pas… S’entourer des bonnes personnes… Rester dans les mémoires… » Oui, mais comment ?
Elémentaire…
Peut-être que la réponse n’est pas dans la question mais dans le questionnement ?
« Une vision de la photographie » d’Albert Watson aux éditions Eyrolles.