
Aujourd’hui, nous allons explorer un accessoire fascinant pour les photographes et vidéastes : une petite machine à fumer envoyée par Colbor. Ce gadget permet de matérialiser la lumière et de donner une atmosphère unique à vos prises de vue. Nous allons voir comment l’utiliser pour recréer une ambiance digne des films noirs des années 50-60, avec notre modèle Émilie et Lou derrière la caméra.
Pourquoi utiliser une machine à fumer en photographie ?
Lorsqu’on éclaire une scène, la lumière voyage d’un point A à un point B. On voit souvent son point de départ et son arrivée sur le sujet, mais rarement son trajet. C’est là qu’intervient la machine à fumer : elle permet de rendre visibles les faisceaux lumineux et d’apporter une véritable texture à l’image. En ajoutant un léger voile de fumée devant l’objectif, on peut également créer une atmosphère vaporeuse et immersive.
Présentation de la machine à fumer Colbor
Cette petite machine est simple d’utilisation et rappelle les systèmes des cigarettes électroniques : il suffit d’y verser un liquide spécifique pour générer la fumée. Elle possède plusieurs options intéressantes :
- Un embout orientable pour diriger la fumée.
- Un bouton ON/OFF pour un contrôle manuel précis.
- Un réglage de la densité de la fumée pour un effet plus ou moins prononcé.
- Un ventilateur réglable pour moduler la dispersion de la fumée.
- Une option d’émission automatique à intervalles réguliers.
Contrairement aux machines à fumée classiques de discothèque, celle-ci permet un dosage très précis, idéal pour les portraits et les petites mises en scène.

Comment bien utiliser la machine à fumer en studio ?
1. Choisir l’embout adapté
La machine propose plusieurs embouts permettant de modifier la diffusion de la fumée :
- Un embout large pour couvrir une grande surface.
- Un embout plus précis pour un filet de fumée concentré.
Pour notre shooting, nous avons choisi l’embout large afin de créer un effet enveloppant tout en maintenant une ventilation moyenne pour éviter une dispersion trop rapide.
2. Travailler avec l’éclairage
Nous avons mis en place un éclairage inspiré des films noirs, avec :
- Un snoot optique équipé d’un filtre pour projeter des ombres cinématographiques.
- Un deuxième éclairage avec un nid d’abeille pour mettre en valeur les cheveux du modèle.
- Un troisième éclairage indirect au sol pour détacher la silhouette du fond.
Grâce à la fumée, les rayons lumineux sont matérialisés et l’ambiance devient plus dramatique et immersive.
3. Ajuster le dosage de la fumée
L’astuce pour un effet réussi est de bien doser la quantité de fumée. Un excès risque d’épaissir l’atmosphère au point de masquer certains détails. En l’ajoutant progressivement, on peut obtenir un subtil voile qui amplifie l’effet de lumière sans alourdir l’image.
Un outil pratique pour des shootings variés
Cette machine à fumer Colbor se révèle très utile pour :
- Les portraits artistiques avec une ambiance mystérieuse.
- Les shootings en studio nécessitant une mise en scène immersive.
- La photographie de figurines et de petits décors pour ajouter un effet dramatique.
Bien sûr, pour des scènes de grande envergure (comme un plateau de cinéma avec plusieurs véhicules), il faudra opter pour une machine plus puissante. Mais pour des projets créatifs à petite échelle, cet outil est une excellente option.

Conclusion
Grâce à cette machine à fumer, il est possible d’apporter une vraie dimension cinématographique à vos photos et vidéos. Facile à utiliser et transportable, elle s’intègre parfaitement dans un setup de studio ou même en extérieur pour des portraits originaux. Si vous cherchez à ajouter de la texture et de la profondeur à vos images, cet accessoire vaut vraiment le détour !
Et vous, avez-vous déjà utilisé une machine à fumer en photographie ? Partagez vos expériences en commentaire !
À très bientôt pour de nouveaux tests et conseils. Bonne semaine et bonnes photos !